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Politique

Maurice Beranto

« L’état de droit en cours »

mercredi 12 février 2014 |  2648 visites  | 5 commentaires 

Même si le Fidem ou Fimbonan’ny Democrate Malagasy a sa propre vision sur les élections qui ont été organisées à Madagascar vu les lacunes avant, durant et après les élections, ce parti politique, sous l’égide de Maurice Beranto avait décidé de soutenir le candidat Jean Louis Robinson lors du second tour de l’élection présidentielle. Pourtant, ils ont choisi de prendre du recul lorsque le candidat Jean Louis Robinson, qui, selon Maurice Beranto a réitéré qu’il existait des fraudes massives, a décidé de reconnaitre la victoire de Hery Rajaonarimampianina. Néanmoins les membres du Fidem « prennent l’acte » que Hery Rajaonarimampianina est élu président de la république.

Concernant la nomination du Premier ministre, il a expliqué que la majorité des politiciens se réfère à la loi. Or l’état de droit n’existe pas encore dans le pays. Le président de la République a confirmé cette situation durant le
discours qu’il a fait lors de son investiture à Mahamasina en disant que sa priorité est de mettre en place ce dit état de droit. Ce qui signifie pour le Fidem que l’État de droit n’existe pas à Madagascar et qu’il est en cours d’instauration.

De ce fait, seul le président Hery Rajaonarimampianina aura la capacité de désigner le Premier ministre. Ce dernier doit être quelqu’un qui peut travailler avec le président. Il se peut aussi que cette personne soit une
personne très proche du président. Mais Maurice Beranto d’ajouter que le Premier ministre doit être une personne « propre » qui n’était pas mêlé dans des affaires douteuses.

Si on se réfère toujours à la loi, les députés de Mapar doivent être disqualifiés car ce parti n’a pas respecté les lois régissant les partis politique dans le pays. En d’autres termes, la création du Mapar était illégale selon toujours le président du Fidem. Ceci confirme toujours l’inexistence d’un état de droit dans notre pays, dit-il. C’est aussi le cas pour les autres partis tels que ceux de Hajo Andrianainarivelo ou de Camille Vital. Ce sont tous des partis qui se sont créés pour la circonstance, déclare Maurice Beranto.

Le Fidem se dit prêt à apporter son soutien au nouveau président s’il maintient son souhait de mettre en place cet état de droit. Il est en effet très utile de refonder le pays en se basant sur la réconciliation nationale. Maurice Beranto a depuis longtemps véhiculé cette idée de réconcilier les Malgaches. À titre d’exemple, « je fais partie des rares personnes qui ont créé le comité des collectifs des citoyens pour la réconciliation », a-t-il précisé.

Le président du Fidem laisse sous silence les précisions de Christine Razanamahasoa à propos des règlementations du groupement politique d’une part et d’autre part le parti politique. Pour celle-ci, le Mapar n’est pas un parti mais un groupement politique.

Recueilli par Haingo

5 commentaires

Vos commentaires

  • 12 février 2014 à 12:14 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Maurice BERANTO,fidèle à son « AMOUR » pour Madagascar.
    161 Partis politiques étaient recencés par Le Ministère de l’Intérieur.Ils sont, dans la majorité, des formations passives qui ne contribuent en rien à l’amélioration de la vie démocratique,à Madagascar.
    Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA n’avait-il pas raison de fusionner certains partis politiques.
    Son projet n’était pas sans doute,mauvais en soi,mais il a été véhiculé un peu tardivement.
     « Quelques partis politiques n’ont qu’un but,c’est d’obtenir »UN SEZA".
    Ce qui occasionne ,à chaque consultation électorale,diverses formes de contestation.
    Qui peut bien expliquer ,à la POPULATION MALGACHE,ce qu’est « UN ETAT DE DROIT ».
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 12 février 2014 à 15:30 | liliquilit (#7755)

    Petite précision concernant Christine R., qui a une interprétation de la règle de droit très... personnelle. Lorsqu’elle était Garde des Sceaux, elle passait outre les propositions du Conseil scientifique de l’ENMG pour nommer certaines personnes douteuses membres du jury du concours de recrutement des magistrats au motif qu’elle avait le pouvoir de nomination. Alors que les textes précisaient clairement que « Le Ministre de la Justice nomme les membres du jury sur proposition du conseil scientifique de l’Ecole ». Elle est donc mal placée aujourd’hui pour soutenir que c’est le MAPAR qui doit désigner le futur PM ! L’esprit de la constitution de la IV République veut que le PDR et l’AN dialoguent et s’entendent sur la désignation du PM et surtout sur la politique gouvernementale à conduire. En cas de désaccord, c’est le PDR qui a le dernier mot : le PDR nomme le PM, il met fin aux fonctions du PM en cas de faute grave ou de défaillance manifeste, il a le pouvoir de dissolution de l’AN, et la HCC ne peut déclarer l’empêchement du PDR que pour cause d’incapacité physique et mentale (ce qui ne semble pas être son cas...). Donc le PDR et les députés ont tout intérêt à s’entendre sur la désignation d’un PM de consensus, dont la compétence et l’intégrité sont reconnues de tous, sinon de nouvelles batailles électorales sont à craindre, ce qui reportera d’autant les échéances importantes à venir.

    • 13 février 2014 à 10:34 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à liliquilit

      Vu son passage au Ministère de la Justice,il faut,à tout prix,barrer la route de Christine pour le perchoir de l’Assemblée Nationale.

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 12 février 2014 à 16:32 | jansi (#6474)

    Le soit disant parti FIDEM que préside ce Maurice Beranto ne possède qu’un seul membre. Lui même.
    Candidat officieux a la présidence, il a eu un seul acte sensé depuis son existence, celui de se désister au risque de devenir un zerovirgulien.
    M. Beranto parle pour ne rien dire. Personne ne l’écoute. Il papillonne partout mais a du mal a se faire admettre comme par exemple par Zafy, RRanjeva ou Robinson. Maintenant, il tente de mettre fin a sa traversée du désert en essayant une entrée chez HR. Réussira t il ? A priori il n’a aucune chance même s’il veut mettre en avant le fait qu’il soit côtier. Mais ce n’est pas obligatoirement une qualité. Et ce serait dommage que cela soit utilise comme faire valoir. Ce nest pas un diplôme. Ni une expérience.

    • 16 février 2014 à 20:16 | RAKOTONIRINA Aubertine (#154) répond à jansi

      D’accord avec Jansi, papillonner est le mot juste et le fait d’être côtier effectivement ne doit pas être brandi pour se faire ouvrir des portes des portes vers quoi, d’ailleurs ? vers de nouveaux abus ?

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