En début de soirée de ce jeudi 29 avril, deuxième jour des négociations à Pretoria, toutes les mouvances font route vers la résidence du président sud-africain Jacob Zuma. Le temps des attentes interminables va peut-être finir et la situation à Madagascar pourrait être débloquée. Les chefs de file de mouvance accompagnés chacun d’une délégation de sept membres sont reçus par le chef d’État sud-africain.
La réunion se déroule loin des yeux et loin des micros et des caméras des journalistes malgaches. Aucune information ne filtre. Il a fallu attendre plusieurs heures pour que l’information sur un tête-à-tête entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana soit transmise aux journalistes.
Il est 0h 40 ce vendredi 30 avril à Madagascar et Andry Rajoelina intervient par téléphone pour accorder une interview au journaliste de la radio nationale malgache à propos de son tête-à-tête avec Marc Ravalomanana. Andry Rajoelina rassure la population qu’il est prêt à mettre en œuvre une solution en cas d’échec des négociations car il ne peut pas se plier aux revendications de son vis-à-vis qui ne pense qu’à lui-même. Andry Rajoelina indique que toutefois les négociations se poursuivent.
Il faut dire que le président Jacob Zuma doit se rendre dans les prochaines heures en Europe pour discuter du cas du Zimbabwe. La solution de sortie de crise malgache doit donc être trouvée sinon la poursuite des négociations devrait attendre son retour.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Madagascar est sur le point d’expirer. 4 médecins sont à son chevet :
– le petit dit qu’il reste la tête, coûte que coûte et que c’est à lui tout seul de décider ce qui est bon pour le patient.
Si les autres n’acceptent pas son diagnostic, il a déjà une alternative : amener le patient chez les mpimasy (l’Armée) qui, par des incantations vont réussir à faire plier les spectateurs - la communauté internationale - à payer leurs tickets (aides sonnantes)
– Ra8 semble plaindre le patient mais, n’est pas prêt à donner les clés de la trousse à médecine au petit, les yeux fermés car, il n’a pas confiance en ses talents de chirurgien, du moment que le petit tient le bistouri par le mauvais bout.
– Zafy accepte les analyses faites à maputo car sans ces accords, pas de salut pour lui et ceux qui balaient l’arrière cour de l’hôpital.
– Ratsiraka rit gras et laisse les trois autres mener l’opération ; quel que soit la solution, l’histoire ne le méjugera pas sur Prétoria et, il a déjà les deux pieds dans la hat, par ses anciens valets qui sont essentiels (paramédicaux).
Et la maison Dago va expirer.
L’Armée, en cas de non accord des chirurgiens spécialistes a une solution simple mais efficace, couper les 4 membres (mouvances), réduire la visibilité (plus de manifestations), choisir un ancien chirurgien de renom
(il n’a pas accepté d’être PM mais Ministe des Forces Armées lui irait bien)
et, forcer le patient à un régime dictatorial et très léger sur l’alimentation (pas d’aides, pas de nourriture) où ce dernier n’a qu’à avaler les médicaments qu’on lui donne sois-disants pour sa santé, même si ce sont des couleuvres.
Et la société civile n’aura plus qu’à s’occuper du cercueil, à défaut d’avoir pu intervenir pour ramener les chirurgiens spécialistes à la raison, en raison de complicité douteuse.
Et le FFKM n’aura plus qu’à préparer la messe funébre, en se disant que nous ne nous occupons pas des vivants (qu’ils le fassent entre eux) mais des morts (car les morts ne pêchent plus)
Un article intéressant sur l’accord de Pretoria :
http://www.journal-le-democrate.com/index.php?option=com_content&view=article&id=19:le-protocole-daccord-de-tous-les-mecontentements&catid=1:actualites