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Politique

Benjamin Andriamparany et Hery Rajaonarimampianina

Des candidats qui se disent d’ouverture et rassembleur

jeudi 5 septembre 2013 |  6969 visites  | 31 commentaires 

Le candidat à la présidentielle, Benjamin Andriamparany Radavidson est sorti de son silence. Il a dénoncé l’instrumentalisation abusive de l’appareil d’État par certains candidats et par ceux qui gravitent autour du pouvoir. Il a appelé les instances qui veillent au bon déroulement du processus électoral, en l’occurrence la Cenit et la Cour électorale spéciale, à prendre leurs responsabilités devant de tels comportements qui transgressent les lois. Il a choisi cette opportunité pour regretter que les politiciens sont encore à s’accuser les uns et les autres et à dénoncer que les fauteurs de troubles sont la communauté internationale. « Le temps de chercher les fautifs est révolu, a-t-il fait comprendre, et il faut se rendre de l’évidence que c’est nous, les Malgaches, qui sommes les premiers responsables de ce qui nous arrive aujourd’hui ».

Benjamin Andriamparany Radavidson appelle à la prise de conscience collective et déclare qu’il est au dessus de tous les clivages et est ouvert à tous, à toutes les forces vives. Il n’est pas contre un ralliement des partisans de Marc Ravalomanana et se veut rassembleur. Apparemment, le candidat Benjamin Andriamparany souhaite que l’on regarde l’avenir et non plus rester à remuer le passé.

Hery Rajaonarimampianina lui aussi s’est dit le candidat de tous, le candidat d’ouverture et qu’il est lui aussi rassembleur sachant qu’il n’appartient à aucun parti politique. En tout cas, il laisse entendre qu’on accourt au quartier général (QG) du candidat Hery Rajaonarimampianina et que des réseaux sont en train de se constituer rapidement. On se demande si c’est parce que c’était le grand argentier ou parce qu’il serait le candidat d’État ? Les directeurs de campagne de ce candidat, dont l’organisateur d’événement, Jaobarison Rakotoarivony, fondateur de Média consulting, ont été présentés ce mercredi 4 septembre lors de l’inauguration du QG sis à Antanimena, ancien local qui a abrité le Centre culturel américain. Jaobarison était pourtant connu pour être au début l’organisateur d’événement du candidat Camille Vital.

Recueilli par Bill

31 commentaires

Vos commentaires

  • 5 septembre 2013 à 08:37 | alamady (#6775)

    Ny tena loza anie, ry Bill, dia izao :

    Ny mpitondra afrikana sy malagasy hatramin´izay dia mbola manana ilay toe-tsaina mpihaza sy mpihoty (Jaeger und Sammler- Mentalitaet).

    Koa izy ireo rehefa miteny hoe « Izaho rassembleur », dia ny hanangona (rassembler ?) ny harenan´ny firenena ho azy sy ny fianakaviany irery ihany no ao an-dohany.

    alamady

  • 5 septembre 2013 à 09:53 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Salama e !

    Ny malagasy dia topondaka eran-tany amin’ny FAMADIHANA PALITAO sy ny TSY FITAINGENANA SOAVALY MATY ary ny TSY FIVERENANA AMIN’NY NALOANY.

  • 5 septembre 2013 à 10:31 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    La pensée du jour :

    « Si l’invraisemblable arrive, c’est donc que ce qui est invraisemblable est vraisemblable » Aristote

  • 5 septembre 2013 à 11:14 | Jipo (#4988)

    Re bonjour .
    Décidément l’ apres mitterrand fait tache d’ huile pour ne pas dire recette, en plus de s’ expatrier et tropicaliser .
    Un exemple à suivre ...
    Quand on fait dans l’ évènementiel, tous clients sont bons à prendre même un camille peut etre vital , il faut bien bouffer ...

  • 5 septembre 2013 à 12:07 | jansi (#6474)

    CITATIONS MADAGASCAR RESISTANCE

    "Elections scélérates : à qui profiterait ce crime ?
    NUL NE CONTESTE QUE LES ELECTIONS DEMEURENT LA SEULE VOIE VERS UN RETOUR A LA
    LEGALITE ET A LA LEGITIMITE DU POUVOIR A MADAGASCAR.
    Mais c’est précisément parce qu’elles ont cette fonction démocratique vitale qu’elles doivent faire l’objet d’un
    soin jaloux et d’une vigilance exigeante de la part de tous ceux qui défendent l’Etat de droit et la démocratie.
    Soin jaloux et vigilance pour que les élections soient crédibles et contribuent réellement à renforcer la culture
    démocratique chez les politiques et surtout chez les citoyens dont on respecte les choix.
    Soin jaloux et vigilance pour que, à contrario, des élections truquées ou mal préparées ne servent pas d’alibi
    ou de blanchiment à un régime illégal et autoritaire.
    Or, c’est dans ce deuxième cas de figure que la « communauté internationale » est en train de contraindre les
    Malgaches à entrer.
    DANS PLUSIEURS DE NOS PRECEDENTES LETTRES NOUS METTIONS DEJA EN GARDE CONTRE
    DES ELECTIONS QUI, FAUTE DE REUNIR LES CONDITIONS GARANTISSANT LEUR EQUITE, LEUR
    TRANSPARENCE ET LEUR REGULARITE, FERAIENT PLUS DE MAL QUE DE BIEN CAR ELLES
    PORTERAIENT EN ELLES LES GERMES DE NOUVELLES CRISES.
    Nous rappelions les mauvaises pratiques du passé pour mettre en exergue les précautions et les mesures à
    prendre. (Voir sur notre blog notre numéro 23 en date de juillet 2010, notre numéro 30 en date de septembre
    2010 et notre numéro 73 en date de juillet 2011). Pour ceux de nos lecteurs n’ayant pas accès à l’internet,
    nous reproduisons ci-dessous en annexe le texte du numéro 23 qui garde toute son actualité.
    En écrivant alors ces lignes, nous redoutions les fraudes « classiques ».
    Nous n’avions pas encore imaginé le pire : qu’à ces manipulations prévisibles si les élections étaient
    organisées par un régime de transition dominé par les putschistes, la communauté internationale ajouterait
    l’injustice de trop qui enlèverait toute représentativité au candidat ou à la candidate « élu(e) » en empêchant
    Lalao Ravalomanana de se présenter, alors que cette même communauté a été incapable - ou n’a pas voulu
    se donner les moyens - de faire respecter la feuille de route prévoyant le retour de Marc Ravalomanana dans
    son pays.
    En résumé, si nous passons en revue les évènements depuis la signature des premiers accords politiques à
    Maputo I en août 2009, les sanctions devant cibler les personnes et les collaborateurs directs des putschistes
    n’ont jamais été prises tant que les victimes de leurs reniements de signature et de leur blocage du processus de
    sortie de crise étaient les légalistes.
    Il aura fallu la peur de la candidature inattendue de Lalao Ravalomanana pour que ces sanctions, qui auraient
    dû être appliquées depuis 2009 à tous les putschistes, soient appliquées de manière sélective à certains
    d’entre eux. (Voir sur notre blog la liste des 109 personnes, d’ailleurs incomplète, officiellement visées par ces sanctions).
    Dans la manoeuvre classique dont les grandes puissances ont l’habitude, on met maintenant dans le même sac
    le bourreau que l’on a chargé du sale travail, mais devenu encombrant, et la victime qu’il faut continuer à
    neutraliser. Donc, la sévérité dont la communauté internationale aurait dû faire preuve envers Andry
    Rajoelina et ses acolytes dès 2009, on la lui applique seulement maintenant qu’on lui a trouvé un /des
    remplaçant(s), ce qui permet de faire coup double en l’appliquant aussi au camp Ravalomanana qui doit être
    éliminé de ces élections par tous les moyens.
    Pour lire l’intégralité de nos lettres et documents de
    référence, consultez notre blog à l’adresse :
    http://Madagascar-Resistance.blog4ever.com
    2
    CECI NOUS AMENE A NOUS POSER BIEN DES QUESTIONS SUR CE QU’IL FAUT ENTENDRE PAR
    « COMMUNAUTE INTERNATIONALE » ET A QUI PROFITE LE CRIME.
    Le chef de la Délégation de l’Union Européenne en poste à Madagascar en 2009, au début de la crise, avait
    déjà mis en garde contre l’idée fausse d’une « communauté internationale » unie et partageant les mêmes
    principes et les mêmes objectifs, lors d’une rencontre avec le Collectif des Citoyens et de Organisations
    Citoyennes (CCOC) qui présentait au corps diplomatique et aux organisations internationales son schéma de
    sortie de crise. Ces divergences d’intérêts, nous les avons bien ressenties à chaque étape des négociations
    pour tenter de trouver une issue à cette crise. Elles sont à l’origine de la faiblesse des sanctions et des
    incohérences dans les déclarations qui se sont succédées.
    Toutefois, il faut bien constater que jusqu’ici, et en dépit de ces divergences, c’est la politique de la France qui a
    prévalu : Marc Ravalomanana a été chassé du pouvoir ; il ne lui a pas été permis de rentrer au pays en dépit
    des dispositions de l’article 20 de la feuille de route, et l’actuel ambassadeur de France n’a été nullement
    gêné d’apporter son soutien à ce énième reniement de signature par Andry Rajoelina ; la candidature de
    Lalao Ravalomanana, pourtant légalement inattaquable puisque son absence du pays n’est pas de son fait,
    mais de l’interdiction illégale et contraire aux droits de l’homme qui lui a été faite d’entrer dans son propre
    pays, est rejetée au même titre que celle de Rajoelina dont la candidature elle, est interdite par la Charte de
    l’Union Africaine qui ne permet pas au bénéficiaire d’un putsch de se présenter aux élections suivant ce coup
    d’Etat.

    Pour illustrer cette politique française, nous reproduisons de nouveau ci-dessous en encadré un article de Jean-
    François Julliard dans le Canard enchaîné du 22 juin 2011 que nous avions déjà présenté dans notre n°69, et qui
    décrit avec précision les ingérences françaises dans le choix des dirigeants africains francophones.

    Paris a béni les trucages électoraux africains
    « La France ne se contente pas de soutenir, sans états d’âme, certains dictateurs africains, elle ne
    craint pas d’en rajouter en jouant les vigies de la démocratie sur ce continent. Des observateurs
    pointilleux surveillent, en son nom, la régularité des élections. Et Paris participe très activement aux
    « programmes de soutien à la démocratisation » supervisés par l’Union Européenne, avec 18 scrutins
    présidentiels - un record – plus une multitude d’autres élections, « l’observation » marche à plein
    régime. Bruxelles y met les moyens : 38 millions !
    Peu curieuses ou tenues à l’écart des tricheries, certaines missions sont une aubaine pour les pays
    « invitants ». Elles leur permettent de s’offrir une caution internationale et de conforter leur pouvoir.
    D’autres rapports, franchement critiques, eux, sont inopérants. Leur publication intervient plusieurs mois
    après le scrutin. Quand tout est oublié.
    Exemple : les législatives de février au Tchad. Un observateur français, consulté par « Le Canard », les
    qualifie de « mascarade ». Les remarques gênantes de la mission dont il était membre n’ont été
    rendues publiques … que le 27 mai.

    Quelques jours après le vote, Catherine Ashton, ministre des Affaires étrangères de l’UE, a donc salué
    le « bon déroulement » des opérations dans un « climat apaisé et serein ». Au pouvoir depuis son coup
    d’Etat de 1990, le dictateur Idriss Déby en est sorti plus fort. En avril, il a été triomphalement réélu
    président. Cette fois sans témoins internationaux.

    Pas de tintouin au Congo
    Autre parodie, il y a trois mois, en Centrafrique. L’ONU et Bruxelles avaient pourtant dépensé 9,5
    millions et Paris 500 000 euros pour l’organisation du scrutin présidentiel et le déplacement des
    observateurs. Dans leur rapport : urnes fictives ou bourrées, bulletins non comptés (25%), violences et
    intimidations d’opposants. Et « réélection » (65%) au premier tour du général Bozizé…
    Les experts internationaux ont relevé des facéties du même calibre au Congo et en Mauritanie (juillet
    2009) ainsi qu’au Togo (février 2010). La France, impavide, a célébré la « victoire » des présidents
    sortants. Alain Joyandet, à l’époque ministre de la coopération, s’est autocongratulé au sujet de l’un
    d’eux, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat quelques mois avant cette élection : « C’est grâce à nous,
    quelque part, qu’en Mauritanie la démocratie revient. »

    Bien sûr, les observateurs ne sont pas toujours de simples faire-valoir. Leur rapport a, par exemple, été
    reconnu lors des récentes élections en Guinée et en Côte d’Ivoire (novembre 2010), qui ont abouti à
    l’alternance. « Et l’arrivée d’une délégation étrangère est toujours un signe d’espoir pour les populations
    opprimées », constate une habituée des missions dans les ex-Républiques soviétiques.
    « Le problème, renchérit un familier de l’Afrique, c’est que nos critiques – même virulentes – ne sont
    pas suivies de mesures de contrainte à l’égard des régimes. »

    Ainsi, alors que le rapport sur la
    présidentielle éthiopienne, en 2005, s’annonçait calamiteux, Javier Solana, haut représentant pour la
    politique étrangère de l’UE, avait, comme le raconte « Jeune Afrique », invité en grande pompe à
    Bruxelles le vainqueur et roi de la fraude, Meles Zenawi.
    Pour certains « observateurs », les conditions matérielles des missions ne sont pas à négliger. Le job
    est dépaysant et bien rémunéré : de 150 à 200 euros par jour, billet d’avion payé. Les experts dits « de
    long terme », qui préparent durant des mois, sur le terrain, l’arrivée de leurs collègues « de court
    terme », peuvent, eux, toucher plus de 10 000 euros mensuels.
    Admirateurs de Ben Ali
    Mais l’appât du gain ou la sympathie pour un régime généreux suscitent d’autres vocations. Sous le
    couvert, parfois, d’un organisme bidon, des élus, des juristes ou des universitaires s’improvisent
    « observateurs indépendants ». Edmond Jouve et André Decocq méritent d’être cités en exemple. En
    octobre 2009, ces deux profs de droit avaient cautionné les législatives organisées par Ben Ali, dont ils
    soulignaient « l’intégrité et la transparence ». Fallait oser…

    Au Burkina (novembre 2010), l’ancien ministre Jacques Godfrain, un parlementaire UMP et un dirigeant
    de Bolloré, ont salué la troisième réélection (irrégulière) du président Blaise Compaoré. Au Congo-
    Brazzaville (juillet 2009), l’ex-ministre Jacques Toubon et les députés UMP Jean-Michel Fourgous et
    Jean-François Mancel ont porté la soupe à l’inoxydable Denis Sassou Nguesso.
    Il s’est aussi trouvé des témoins complaisants pour juger libre, transparente et crédible » la
    présidentielle de Djibouti (avril 2011). Ismaël Omar Guelleh y a été sacré avec 80% des voix. La
    France, qui, avec les Etats-Unis , soutient à bout de bras cet autocrate, a envoyé le 8 mai Henri de
    Raincourt féliciter l’heureux élu. Ministre de la Coopération, il y a croisé – sans faire la moindre
    remarque – le soudanais Omar El Bechir, poursuivi par la justice internationale pour crime contre
    l’humanité et génocide.
    Difficile de lui en vouloir : Bechir était sûrement venu en simple « observateur »…
    Jean-François Julliard - « Le Canard enchaîné », 22 juin 2011

    LE FAMEUX « VAZAHA MODY MIADY » DE RAINILAIARIVONY N’EST AINSI PAS UNE VUE DE L’ESPRIT, MAIS
    DEMEURE UNE REALITE BIEN ACTUELLE.
    Les puissances occidentales ont des intérêts communs économiques et géopolitiques à l’échelle de la
    planète qui les amèneront toujours à s’entendre sur le dos des Etats plus faibles.
    Les alliances en Afghanistan, en Libye, en Syrie, demain en Egypte ou face à l’Iran, sont de très loin prioritaires
    par rapport à des divergences à propos du coup d’Etat à Madagascar.
    Nous le savions, ou nous devrions le savoir ! Et pourtant, nous nous laissons à chaque fois surprendre !
    Le CCOC avait raison, en voulant que la société civile malgache prenne le leadership de la médiation.

    Et même si sa réaction est tardive, le FFKM a raison de vouloir reprendre le problème sous le même angle que le
    CCOC.
    C’EST POURQUOI NOUS RENOUVELONS NOTRE APPEL POUR LA CONSTITUTION D’UN FRONT
    REPUBLICAIN DEJA LANCE DANS NOTRE LETTRE NUMERO 73 EN JUILLET 2011.
    Ce front des opposants malgaches à des élections mortifères parce que inéquitables, non représentatives et
    qui seront inévitablement manipulées, est plus que jamais indispensable ! Et ce, d’autant plus que nous
    avons maintenant contre nous, en plus des putschistes, une partie de la communauté internationale, hélas
    alignée sur la politique française. Nous reproduisons ci-dessous en encadré le texte de cet appel. (Voir sur notre
    blog le texte intégral de notre Lettre).
    « NOUS VOUDRIONS AUJOURD’HUI CONSACRER LE PRESENT NUMERO A UN APPEL A UNE
    VERITABLE MOBILISATION GENERALE, sous toutes les formes possibles, pour dénoncer et
    faire échouer les grandes manoeuvres en cours, menées conjointement par Paris et
    Andry Rajoelina, qui visent à mettre les citoyens malgaches ainsi que la communauté
    internationale devant un fait accompli : des élections organisées à la va vite afin
    d’ancrer durablement les putschistes aux commandes de la Grande Ile.
    LES PROTESTATIONS EMISES ICI ET LA NE SUFFISENT PLUS, face au cynisme des futurs
    bénéficiaires de l’opération, forts du soutien maintenant public et assumé de la France.
    A cette alliance françafricaine, il faut opposer un front républicain malgache qui
    rassemble, non seulement les mouvances politiques opposées à la HAT, mais
    également les associations civiles, les syndicats, et tous les citoyens et citoyennes
    soucieux de défendre les acquis démocratiques de Madagascar.
    Rappelons que ces acquis ont été les fruits de longues luttes, notamment en 1991 et en
    2002.
    Qu’ils ont coûté des vies et des souffrances.
    Et surtout que des élections libres, transparentes, ouvertes à tous, demeurent
    l’unique moyen dont disposent les citoyens pour contraindre une classe politique
    médiocre et largement corrompue à s’améliorer.
    Aussi, accepter que l’on puisse aujourd’hui revenir aux pratiques du passé, c’est-à-dire à
    des élections manipulées, serait renoncer à tout espoir de voir un jour émerger les
    dirigeants dont Madagascar a besoin.
    LES CONDAMNATIONS VERBALES NE SUFFISENT PLUS, IL FAUT LES TRADUIRE EN ACTION en
    lançant rapidement une campagne d’explication sur ce qui va être en jeu : la vie ou
    la mort de la démocratie à Madagascar, l’exploitation de ses richesses pour le bien
    de sa population ou pour celui des intérêts étrangers. »
    Madagascar Résistance n°73 Juillet 2011
    4
    NE NOUS RESIGNONS PAS A CE QUE L’ON VEUT NOUS PRESENTER COMME INEVITABLE !
    Si nous laissons se tenir des élections dans les conditions actuelles d’insécurité, de
    mauvaise préparation, d’inégalité d’accès aux médias, de mise à l’écart arbitraire de la
    mouvance légaliste, et de manipulation prévisible, nous serons tous responsables du
    désastre programmé qui suivra.
    Résistons ! Résistons encore ! Résistons toujours !
    La survie de notre nation est à ce prix."

    FIN DE CITATIONS MADAGASCAR RESISTANCE

    • 5 septembre 2013 à 13:31 | Jipo (#4988) répond à jansi

      Mr jansi
      Merci pour votre contribution , et comprend bien votre appréhension ;
      Le problème est que la majorité a l’ impression que les élections vont sortir le Pays de la crise, se fichant totalement de l’ après .
      L’ objectif étant de déloger le rat Joe dalton de sa « prézidence » , qui tant qu’ il n’ y a pas d’ élection lui donne une excuse « legitimant » son imposture et faire perdurer cette situation que plus personne ne veut.
      Je vois d’ ici l’ après ou les réactions de la CI , vous avez voté , maintenant débrouillez-vous .
      Le fait que les sanctions n’ aient pas été appliquées à l’ encontre du vizir trahissent bien ce 2 poids 2 mesures de cette CI , ainsi que ses objectifs cachés qui sont de jours en jours plus édifiants , voir révoltants .

    • 5 septembre 2013 à 15:17 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à jansi

      Bonjour,

      Lors d’un débat sur la chaîne panafricaine AFRIQUE MEDIA, un des intervenants a souligné que :« LA DEMOCRATIE EN AFRIQUE EST UN GOUVERNEMENT DES OCCIDENTAUX PAR LES OCCIDENTAUX ET POUR LES OCCIDENTAUX » et c’est comme ça tant que la loi du plus fort (militairement, financièrement et économiquement) gouverne le monde (la mondialisation).
      Faire croire à tous le monde maintenant que le renversement de cet ordre établi est encore possible dans un pays à terre comme Madagascar relève de l’utopie et de la folie.
      Le lendemain de votre prise de pouvoir éventuel, vous allez accuser x, y et z de votre échec prévisible car les faits sont têtus (l’histoire un éternel recommencement).

    • 5 septembre 2013 à 18:13 | Tanindrazana (#3224) répond à jansi

      Un expose tres objectif et plein de sincerite Jansi. J’apprecie votre intervention et j’insiste que les main perverses de la France sont tout fait responsables de toute la pagaille et de tout ce chaos Malgache. Bien sur, il ya aussi ceux des Malagasy qui sont egoistes et collaboratrices imperturbables. N’empeche que je retiens ce qui suit :

      «  »« NOUS METTIONS DEJA EN GARDE CONTRE DES ELECTIONS QUI, FAUTE DE REUNIR LES CONDITIONS GARANTISSANT LEUR EQUITE, LEUR TRANSPARENCE ET LEUR REGULARITE, FERAIENT PLUS DE MAL QUE DE BIEN CAR ELLES PORTERAIENT EN ELLES LES GERMES DE NOUVELLES CRISES. »«  »

      La communanute internationale,la France en tete, sera responsable de tout ce qui arrivera dans notre pays car ce forcing a confondre la source du mal de notre pays aux victimes et a les exclure sans distinction aucune, risquent d’entrainer des mecontents et des actes collateraux dont les consequences nous seront desastreuses dans l’avenir. L’intervention de cette Communaute Internationale serait naturellement mal vue par le peuple meme apres toutes ces manipulations a haut niveau du sphere etatique. Une election organisee de la sorte serait assimilee a des manigances de la FrancAfrique qui ne cherche qu’a deboulonner le peuple et a s’accaparer de ses terres et de toutes ses richesses. Les violences ne seront pas exclues et les echaffoures ne seront pas non plus aleatoires. La communaute internationale, la France a la tete, sera la source de nos future malheur. A ce rythme, elle risque de ne plus etre reconue comme elle devrait etre. Dommage ! De toute facon cette Communaute Internationale n’a jamais ete unanime sur beaucoup de points et se laisse trainer par des individus sans moral ou des groupements maffieux. Un belle image qu’elle se fait avec cette crise Malgache.

    • 5 septembre 2013 à 18:57 | hrrys (#5836) répond à jansi

      je felicite ces 33 candidats ,ces personnages osent prendre leur responsabilité peu importe leur mobile:fric,..À M/AR seuls

    • 5 septembre 2013 à 19:01 | hrrys (#5836) répond à hrrys

      les politiciens(ards) qui osent prendre la parole en tant que vrais leaders les autres ne font que critiquer ( heritage de la

    • 5 septembre 2013 à 19:07 | hrrys (#5836) répond à hrrys

      de la france critiquer tjrs critiquer) je me souviens les équipes nationales française de foot en cas d’echec ce sont des

    • 5 septembre 2013 à 19:11 | hrrys (#5836) répond à hrrys

      africains patatipatata en cas de succès allez les bleus...je m’oppose à toute forme d’élections petatoko mais à quand va-t-on

    • 5 septembre 2013 à 19:14 | hrrys (#5836) répond à hrrys

      exactement entamer ces élections ?en 2018 ?2025 ?

    • 6 septembre 2013 à 06:33 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Jipo

      Vous êtes là pour déloger Monsieur Andry Nirina RAJOELINA,actuel Président de la transition et Chef d’Etat de Madagascar.
      Dommage pour vous,il est et restera un leader politique et économique Malgache pour les 25 (-vingt-cinq-) ans à venir.
      Débarrassez le plancher,S.V.P...jupe/jipo
      MADAGASCAR AUX MALGACHES.
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 5 septembre 2013 à 13:52 | diego (#531)

    Bonjour,

    Un politicien qui croit :

     un, qu’il y aura élection fiable d’ici quelques mois ;

     deux, que si élection avait lieu, elle serait fiable, par conséquent les résultats seraient acceptables pour les vaincus, à commencer par les alliés d’hier adversaires aujourd’hui ;

    est un être irresponsable, ou il a perdu la tête.

    Une ne élection se prépare et elle doit être la plus fiable possible en évitant l’improvisation à tout bout de champ comme on peut contater à Madagascar, même s’il s’agit d’élire un président de Fonkotany d’un tout petit quartier de centaines d’habitants.

    Nous parlons ici une élection présidentielle à deux tours en plus des élections législatives dans un pays en proie à une crise institutionnelle depuis quatre ans :

     posez-vous la question, si votre pays était en mesure d’organiser et endosser une telle responsabilité qui pourrait, si rien ne se passait comme prévu, transformait le pays en poudrière.

    Une élection se prépare, Madagascar n’est même pas sortir d’une crise, elle n’a pas eu le temps de se préparer à aucune élection. Ce qui nous attend est prévisible, le foutoir !

    Je ne vois pas des arguments solides qui me ferait changer d’avis venant des pros élections. Des arguments autres que ce que je sais déjà, c’est à dire peu solide.

    On ne va pas à tout pris aux élections parce qu’on ne veut plus voir la tête de Rajoelina ou d’autres têtes.

    On ne va pas non plus organiser des élections parce que la CES et la CI ou la CENIT disent qu’il faut que le pays organise des élections. Sur quelle base ces institutions se basent-elles et leur légitimité vient d’où pour qu’elles se permettent d’imposer leurs calendriers électoraux à un pays SOUVERAIN me semble-t-il ?

    Je pense d’abord et en suite j’agis, le contraire me conduirait dans l’abîme....un jour ou l’autre !

    Sans dire, en admettant que les élections eussent lieu et tout se soit bien passé, quelle majorité politique va gouverner Madagascar ? Vous avez devant vous des politiciens qui étaient main dans la main pour renverser Ravalomanana, mais ils ne sont pas capables de choisir un candidat unique :

     cette approche aurait permis à leur candidat d’être serein, donc de ne pas commettre des erreurs, des tricheries et surtout cela aurait montré au pays qu’ils étaient prêts à relever le défi, diriger ensemble leur pays et que ce qu’ils ont reproché à Ravalomanana ne risque pas de se reproduire......

    On ne voit rien de tout cela pour qu’on puisse rien qu’un tout petit instant croire que les candidats sont serieux !

    • 5 septembre 2013 à 14:51 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à diego

      Bonjour,

      Pour éviter de tourner en rond indéfiniment dans un cercle vicieux il faut briser là où on fait le moins de mécontentement possible/ le plus de consensus tout en gardant le maximum de valeur (la démocratie, l’état de droit, la légitimité, la légalité, le consentement et le mandat de la population, la vraie détentrice du pouvoir).
      Dans une élection, il y a la forme (le mandat, la légitimité) et le fond (le programme) : la combinaison des deux est l’idéale mais la première sans le second peut encore passer mais le second sans la première serait tôt ou tard vouer à l’échec.

    • 5 septembre 2013 à 16:22 | diego (#531) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Bonjour plus qu’hier et moins que demain

      Justement, si les élections étaient si importantes pour ces 33 candidats, pourquoi n’ont-ils pas jugé nécessaire et de la plus haute importance à ce ces élections qu’ils appellent de leurs voeux aillent lieux dans un pays apaisé ? Pensent-ils sans doute à juste titre qu’ils ne gagneront pas une élection avec un Ratsiraka et Ravalomanana ou encore Zafy se trouvant dans les bulletins ?

      En acceptant l’exclusion des autres candidats, ils contribuent bel et bien à la division du pays. Ces 33 candidats ont bêtement mis à dos des milliers des électrices et électeurs potentiels. Et une fois que les autres sont éliminés, ils viennent dire, la G....enfarinés, qu’ils veulent rassembler tout le monde. Comment pensent-ils pouvoir rassembler tout le monde en cautionnant justement le bannissement des autres leaders d’un processus qu’on dit permettre au pays de sortir d’une crise qu’eux même ont contribué à instaurer et à faire durer ? J’appelle cela - TOURNER EN ROND - comme vous dites !!!!

      Les Malgaches et leurs politiciens n’aiment pas forcement tourner en rond, mais ils tournent en rond malgré eux, il y a deux raisons à cela :

       un, l’improvisation des politiciens ! Absence de projet. Diriger un pays est un exercice cérébral, beaucoup des politiciens GASY ont encore du mal à l’admettre donc de s’y soumettre.

      Gouverner c’est prévoir, tout le monde le sait. Mais c’est intellectuellement impossible pour les 33 candidats ci-présents :

       aucun d’entre eux n’a un parti politique solide, résultat, vous le constatez vous même, ils n’ont pas de projet, aucun programme alors que les élections auraient lieu me semble-t-il dans moins de trois mois. Ne me dites pas que dans un pays, l’un des plus illettrés du continent africain, vous allez réussi à faire comprendre à vos électrices et électeurs vos projets, votre programme politiques et économique en moins de trois mois....dès qui se moque-t-on ? On va lutter contre la pauvreté, l’insécurité n’est pas des programmes. Ce sont les conséquences d’une crise et la corruption et magouilles de tout genre, conjugué avec l’absence d’autorité dans le pays.

       deux, l’incompétence des gens qui détiennent le pouvoir.

      Un pouvoir complétant, un, aurait dû préparer le pays à affronter des élections, deux, aurait sû imposer la stabilité avant toute élection. Pour y parvenir, une seule chose à faire :

       légitimé les institutions qui seront censées surveiller les élections, point !

      En suivant votre raisonnement :

       la forme, le mandat et la légitimité ? L’avez-vous, d’où et de qui ?

       le fond, à moins de trois mois des élections si élections y avaient, les 33 candidats auront le temps de nous expliquer leurs projets ? Leurs programmes ?

      La stabilité est indispensable avant d’aller aux élections, oubliez la forme et le fond, inutiles si le pays n’était pas réconcilié, c’est-à-dire prêt à reconnaitre les vainqueurs......plus important encore, prêt à gouverner ensemble le pays.....on est éparpillé. On a besoin d’ordre, être en ordre pour espérer être crédible dans tout ce qu’on entreprend.....on a 33 candidats, autrement dit c’est le foutoir.....

    • 5 septembre 2013 à 17:29 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à diego

      Primo :
      Dura lex sed lex : C’est la loi votée par nos parlements et pseudo-parlement qui fixe le délai de la propagande à moins de 1mois. Tous les candidats sont obligés de s’y conformer s’ils ne veulent pas être taxés de faire propagande avant la date prévue (hors la loi) alors que notre pays est vaste, sans voie de communication adéquate et le débat d’idée nécessite des temps de réflexion.
      Secundo :
      Est-ce que l’allongement de la transition contribue à l’apaisement ou l’exaspère encore davantage ?
      D’une crise politique au début, notre crise est devenue multiforme (socio-économique, sécuritaire, invasion acridienne et la perte de confiance, etc..) et finirait par une explosion sociale si on voulait encore la rallonger à l’infini.
      L’espoir fait vivre les ..... , toutefois les personnes dont vous faites référence comme étant capable de faire bouger les choses sont les principaux acteurs défaillants de la sortie de crise depuis 4ans : le temps ne joue plus en leurs faveurs.

    • 5 septembre 2013 à 17:43 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Commencons par ne plus confondre/ agencer nos réflexions concernant :
      - les causes et les effets
      - les moyens et les objectifs

      Ce sont des termes à utiliser avec parcimonie car leurs utilisations abusives font perdre à nos idées/visions/explications leurs crédibilités/leurs valeurs/leurs consistances.

    • 5 septembre 2013 à 18:30 | diego (#531) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Bonjour plus qu’hier et moins que demain

      Personne et aucun politicien sérieux ne vienne dire aux Malgaches fatigués de quatre années de crise, qu’on va leur imposer encore des mois et des mois de Transition.

      La voix de sagesse aurait été, à mon sens, l’organisation d’une réunion, LANONA BE, dans l’Ile sur fond de réconciliation de tous les partis politiques. Cela aurait permis :

       un, de connaitre, qui serait contre qu’ils s’expliquent ! On pouvait imaginer qu’on empêcherait le retour de Ravalomanana, cela aurait nous permis de savoir pourquoi et connaitre enfin les véritables identités de ceux qui sont derrière cette manoeuvre !

       deux, la classe politique pourrait sortir grandi d’une telle réunion et elle pourrait bien sauter sur l’occasion de rattraper son retard, c’est-à-dire mettre sur pieds un gouvernement de transition dans lequel tous les partis politiques GASY se reconnaissent et dans lequel, surtout surtout, les Malgaches se reconnaissent.

      Et boum, vous venez là de mettre sur pied un gouvernement de transition, d’union nationale qui aura toute la légitimité de nous imposer des lois et des règles à respecter quant à la candidature, les calendriers électoraux et les financements, etc....des élections à venir.

      Au lieu de perdre un ou deux mois à élaborer un processus dans lequel tout monde a participé à son élaboration et dont l’efficacité est prévisible. Nous partons avec un gros handicap :

       personne ne sait exactement qui fait quoi et au bout milieu de tout ce foutoir, ceux qui veulent régenter la vie du pays sont, un, ne sont pas des élus, deux, ils ne jouissent d’aucune légitimité....il y a eu un coup d’État en 2009, et ce coup est loin d’être reglé.

      Demandez aux gens qui sont pour les élections. Ils vont vous dire qu’ils en ont marre de cette crise, juste. Mais, six mois ou moins d’une année de préparation est nécessaire pour une bonne tenu d’une élection présidentielle, ce n’est pas si long que cela en tenant bien compte que bien avant même les élections, les affaires du pays seraient entre bonne, mais avec une transition légale. C’est-à-dire qu’avant même les élections, la confiance des Malgaches serait revenue, l’ambiance serait différente.......

      Bref, je freine de quatre fers pour ne pas aller aux élections dans la condition qu’on connait dans le pays. C’est mon avis, maintenant, je respecte l’avis des autres, mais qu’ils ne viennent pas pleurer quand les choses tourneraient mal, et il y a 200% de chance que les choses tourneront mal......

    • 5 septembre 2013 à 18:35 | diego (#531) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Bonjour,

      En fait, je m’adresse à ces 33 candidats qui sont en train de tout confondre, la forme et le fond....qui vont s’affronter dans une élection dont ils savent, d’avance, que personne n’en sortira vainqueur.

    • 5 septembre 2013 à 18:39 | Tanindrazana (#3224) répond à diego

      Diego

      Comme vous l’avez precise « c’est du FOUTOIR » et je crains que la preparation ira de travers bien avant l’election. Deja on critique les utilisations abusives de l’nfrastructure et moyens de l’etat. Aucune liberation des prisonniers, aucune reouverture des medias, A ce rythme, on va vers une autre crise provoquee par l’abesnce de vision de la Communaute iNternationale. Ils de disent tous rassembleurs pour gagner l’election car aucun des 33 candidats ne peut se valoir etre accepte par le peuple. Ils le savent tous et c’est la communaute internationale qui les a pousse a refuter les candidatures des trois grosses tetes. Il fallait inclure tout le monde pour pouvoir dire qu’on est rassembleur et non apres exclusion de certains potentiels partis. D’emblee,aucun des candidats repond a l’aspiration du peuple Malagasy qui cherche un large spectre des candidatures avec une telle non inclusivite et unilateralite.

    • 5 septembre 2013 à 19:26 | hrrys (#5836) répond à Tanindrazana

      rassembleur ? cette idée sous tend un gouvernement d’union nationale à mon avis c’est à dire au deuxieme tour il y aura une

    • 5 septembre 2013 à 19:36 | hrrys (#5836) répond à hrrys

      alliance entre les pro x et pro y , on sait qui sont les candidats de la france et qui sont ceu des USA

    • 5 septembre 2013 à 20:30 | diego (#531) répond à Tanindrazana

      Bonjour Tanindrazana,

      Si vous aviez autant des gens qui voudraient aller aux élections et d’autres qui hésitaient et d’autres encore qui n’en voulaient pas, du moins pour l’instant :

       politiquement, cela voudrait dire que le pays est divisé, de facto, la Nation est mal préparée pour affronter une élection. Il faut donc tout faire que la majorité des gens acceptent d’aller aux élections, ce serait déjà une mini victoire.

      On est même divisé et ce le bordel innommable pour savoir si on devait aller aux élections maintenant ou pas, aurons-nous les moyens technique et financier ou pas et demain, le lendemain des élections, peut-on espérer qu’une réconciliation serait possible entre les vaincus et les vainqueurs ? Baliverne !!!!

      Si tout était bien organisé, la question quant à savoir quand et comment élire nos futurs élus ne se pose même pas. Et on n’aurait même besoin de l’ex-président mozambicain et son équipe et sa poupée CES, pour nous dire comment faire le tri et mettre sur pied un bon calendrier électoral à notre convenance.

      Maintenant, il faut que tout le monde se prépare avoir des mouchoirs dans leurs poches, il va y avoir des pleurs.

      On a bien supporté quatre années de crise et on se paye le luxe, jusqu’à aujourd’hui d’avoir un DJ inculte à la tête de l’État Malgache. Et comme par hasard, on trouverait que ce serait long et insupportable d’attendre quelques mois le temps de mettre sur pied une Transition légale qui nous conduirait vers des élections paisibles ?

      Surprenant !!!

    • 6 septembre 2013 à 06:40 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à diego

      Chacun de ces 33 candidats investit une certaine somme dans le but de récolter,un jour,un certain bénéfice.Mais il faut se pencher à l’origine de tous ces frics utilisés pour les élections.
      Le reste c’est du bla-bla.
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 5 septembre 2013 à 22:02 | Turping (#1235)

    La seule solution pour Madagascar c’est le retour au régime monarchique même si cela parait une solution utopique.
    La France ,mère patrie a tout fait pour que ce retour ne soit pas réalisé.
    Les dégâts sont énormes depuis l’octroi de l’indépendance offerte sur un plateau d’argent bourré de piège.
    La réalité ,c’est que la colonisation avait bouleversé les paysages politiques dans presque tous les pays africains.
    Il y a eu une vraie perte d’identité nationale ,de repère ....à ce que les vrais politicards puissent remettre la pendule sur les vraies valeurs malgaches ,afin de réinventer une sorte d’identité nationale ,d’ambition pour zigzaguer entre les valeurs apportées entre la colonisation et le néocolonialisme ainsi engendré .
    La vraie tournure de la vraie politique malgache pour que les malgaches prennent enfin leur destin ,c’était en 1972 où Ramanantsoa avait pris le pouvoir.
    Il essayait d’éponger les rivalités ethniques et militaires entre merinas et côtiers au moment où Madagascar allait retracer son destin malgré le peu des points positifs apportés par le système colonial .
    Cela s’est soldé par l’assassinat de Ratsimandrava ,le vrai réformateur de ce pays.
    Les points négatifs :l’héritage des administrations coloniales sans transfert de vraie compétence démocratique , de systèmes adaptables aux vraies inspirations malgaches ont créé des ennemis favorisant un système corrompu ,de division, où il fallait d’abord remplir ses poches quand on arrive au pouvoir.
    Alors que les multinationales ,la France n’a jamais renié la politique de la françafrique malgré leur départ.
    Un pays sans repère comme un bateau qui fait naufrage a toujours tendance à se rejeter les fautes surtout envers la mère qui s’est fait bottée les fesses dès le retour de Ratsiraka au pouvoir.
    Nationalisme ,le régime marxiste-socialiste décalé par rapport au temps pour endormir le peuple afin que le mégalomane puisse régner le plus longtemps .
    Il a éliminé les vrais malgaches qui apportaient les vraies reformes dans ce pays .Instrumentalisation des militaires pour jouer les gardes fous d’un régime sans cap ni de développement réel .
    Un faux rebondissement car l’ombre ,le cordon ombilical avec sa mère colonisatrice n’a jamais autant coupé pour l’accuser de tous les maux de l’irresponsabilité de nos politicards.
    Après 40 ans d’errements politiques ,tous voués à l’échec et aussi sur des modèles qui n’ont pas pour but de faire en sorte que les vrais développements de ce pays soient les raisons qui ont amené les postulants à la magistrature suprême ,on peut toujours gesticuler à gauche et à droite ici.....
    Ravalomanana ,Rajoelina ,....voir même le futur élu ne sont que des mauvais rejetons issus du système qui n’a pas fonctionné depuis des décennies .L’héritage du mal !
    Pour sortir de ce bourbier ,en connaissant l’historique du passé ,comment faire la rupture totale pour que la société malgache reparte sur de bonnes bases comme des villes entières ont été rasée afin que les bons germes ,jailliront autour des vraies valeurs pour une société nouvelle ?
    Qui seront les vrais pionniers ,tia tanindrazana, capables de relever le défis afin que les puissances occidentales ,mondiales n’arriveront pas à dicter nos destins ....mais plutôt avoir la souplesse de distribuer nos richesses entre les bonnes mains afin que le peuple soit fier de son destin ?

    • 5 septembre 2013 à 22:21 | Turping (#1235) répond à Turping

      Distributions de richesses sous formes d’aspérités :
      >Education ,civisme ,respect du bien commun.
      >Création d’emplois dans les zones rurales (agricultures et élevages) car 80% ds malgaches sont des paysans .
      La course à la bureaucratie avec la cravate aux cols blancs n’est qu’un mauvais système hérité de la colonisation alors que le peuple n’a pas bien rempli leur ventre.
      >Améliorations des infrastructures pour que les récoltes soient bien acheminées à leur destination.
      >Lutte contre les insécurités .
      >Les prétendants du pouvoirs devraient militer pour que ds moyens adéquats soient alloués pour former des techniciens ,des ingénieurs agronomes .....pour produire plus et d’exporter aussi afin d’améliorer le système sanitaire .
      >Constructions des nouvelles routes ,raser les bidonvilles ,....
      >construire des autoroutes même sur une portion de 500km ,voir 1000km ,etc....
      >Responsabiliser tous les concitoyens à reconstruire ce pays en se respectant....
      D’abord ,si nos politicards ne changent pas de cap ,en commençant par changer de mentalité et d’accomplir les rôles qui sont censés d’être les leurs ,le reste c’est de la mascarade !
      Comment sortir de ce bourbier ,sans attendre le messie ?
      Je ne pense pas que les élites manquent à Madagascar mais plutôt ce pays a été tiré vers la spirale infernale depuis longtemps sans connaitre par quel moyen devra t-on s’extirper ? les vrais olomangas ,hélas ,la plupart sont déjà partis .On attendra qu’ils se retourneront dans leur tombe un jour pour nous délivrer la vérité !

    • 5 septembre 2013 à 22:23 | Turping (#1235) répond à Turping

      ...sous différentes formes d’aspérités.....

    • 6 septembre 2013 à 06:41 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Turping

      ==« REGIME MONARCHIQUE PAR REGION...OUI ! ».
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 7 septembre 2013 à 00:52 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059)

    « Rassembleur », Président de toutes les nuances et mouvances, soit !

    Toutes promesses ne sont que des verbiages et utopies ... n’engagent que leur auteur.

    Tous nos ex. qui ont exercé le pouvoir veulent y revenir en promettant ... la lune ! C’est vraiment prendre les Malagasy pour des naïfs ...
    Des vendeurs de rêves ...

    Pour les prochaines élections, ne soyons ni stupide, ni dupe. La plupart des candidats postulent avec comme bagages du « vola - serasera ».
    Peu « savent lire » juridiquement, politiquement, économiquement ...
    Et c’est pas du tout suffisant pour diriger, gouverner ... Ils ont bon être ingénieurs, officiers supérieurs de l’armée, ...
    Du coup, ils ont recours à des experts conseillers qui ne traduisent pas toujours « honnêtement » leurs aspirations, philosophie, ...

    Cas concret et vécu : Ravalomanana, Rajoelina ne peuvent pas s’en passer ... Même Ratsiraka et Zafy.

    En aparté, depuis l’indépendance de M/car on n’a pratiquement jamais eu comme Président un juriste, un économiste ... de formation plus aptes aux textes et à l’administration ...

    Donc mon pronostic de quarté tient compte de la capacité et handicap de chacun. Je vous le rappelle dans le désordre :
    - Camille,
    - Hery,
    - Hajo,
    - Edgar.

    Là, on passe à la phase suivante. Nous sommes sur la voie des élections et ’faut plus s’attarder sur les mouvances absentes ou défaillantes.

    Ce qui nous importe en ce moment se résume à des questions fondamentales :

    Les candidats qui se disent « ouverts », « rassembleurs » :
    - A qui ? Pour qui ?
    - A quoi ? Pour quoi et pourquoi (nuance) ?
    - Dans quel but et avec quels moyens ?

    La moindre des choses, que nos candidats ne nous « balancent » pas des notions vides de sens et sans qualificatifs. Je veux bien, comme tout un chacun, qu’ils s’expliquent clairement. Ce qui engage leurs volontés et responsabilités ...

    Nos candidats peuvent bien être « ouverts » et « rassembleurs » sur la gabegie, la corruption, une association de malfaiteurs, ... loin des attentes des Malagasy et des intérêts de la Nation.

    On peut s’attendre à tout ! On a déjà vécu des décennies ces situations lamentables et désastreuses qui cherchent à présent la prescription et même ... l’amnistie de leurs fautes, défaillances, incompétences et erreurs ... !!!
    « C’est trop fastoche ! » , selon l’expression de mes p’tits enfants ...

    Ainsi, il va de soi que les électeurs fassent attention lors des votes qui ne sont pas du tout évident à expliquer et à comprendre !

    Concernant l’instrumentalisation des appareils d’Etat (tout moyen de communication), espérons que le C.E.S., la CENIT et autres (Ministères de l’Intérieur, de la Communication, Bianco, etc...) assument objectivement et efficacement leurs missions respectifs.

    Le C.E.S. et la CENIT, dotés d’une certaine compétence et autorité, ne peuvent concrétiser et faire appliquer leurs décisions sans les forces de l’ordre (économiques, financières, judiciaires, administratives, ...).

    Voilà !